Assurance local commercial : comment souscrire une offre adaptée à votre activité professionnelle


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Pour faire face efficacement aux sinistres que peut rencontrer un locataire, il est essentiel de souscrire à une assurance pour son local commercial. Cette couverture permet de protéger le propriétaire, mais aussi le locataire contre les éventuels dommages que peut causer le local professionnel. Voici ce qu’il faut savoir sur l’assurance d’un local commercial.

Quand et comment souscrire à une assurance pour un local commercial ?

Une assurance local commercial peut être souscrite pendant ou avant la signature du contrat de bail entre le propriétaire du bien immobilier et son locataire. Les compagnies d’assurance proposent à cet effet différentes formules lorsqu’il s’agit de la protection professionnelle d’un local commercial. Parmi les couvertures proposées, on peut notamment citer l’assurance multirisque habitation qui garantit la responsabilité civile, les dégâts des eaux, les incendies, ou encore les vols et les catastrophes naturelles.

Un contrat d’assurance multirisque habitation peut également comporter des garanties complémentaires. Parmi celles-ci, on retrouve la protection juridique, la rupture de chaine de froid, la garantie perte de valeur vénale du fonds… Pour souscrire à une assurance local commercial, il suffit de contacter une compagnie spécialisée dans l’assurance habitation. Pour une exploitation professionnelle d’un local commercial, l’un des meilleurs moyens de trouver une assurance adaptée à vos besoins et à votre budget est d’utiliser un comparateur d’assurance habitation en ligne.

Quelle assurance pour un local commercial ?

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L’assurance d’un local commercial dépend de plusieurs situations. En effet, cette couverture est différente selon qu’elle est souscrite par le propriétaire du local commercial ou par son occupant, c’est-à-dire le locataire.

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·       Quelle assurance pour le propriétaire du local commercial ?

Le propriétaire d’un local commercial peut souscrire à différents types de garanties pour son bien immobilier. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l’assurance responsabilité civile. En effet, depuis la loi Alur de 2014, le propriétaire non-occupant d’une entreprise commerciale a l’obligation de souscrire à la responsabilité civile, dès lors que le bien immobilier est en copropriété.

La responsabilité civile protège contre les éventuels dommages que peut causer le local professionnel aux personnes (effondrement, chute, etc.). Le propriétaire peut également souscrire à une assurance propriétaire non-occupant également appelée PNO. Il s’agit d’une couverture indispensable à la bonne gestion des locaux. Cette garantie protège le local en cas d’absence d’un locataire ou lorsque ce dernier n’est pas assuré. C’est le cas lorsque :

  • Le local commercial est exploité par un locataire qui n’est pas assuré ;
  • Le local commercial est vacant ;
  • Le local commercial est en cours de travaux…

L’assurance PNO permet au propriétaire d’être indemnisé en cas de dommages liés notamment à un incendie, un dégât des eaux ou lors des actes de vandalisme, entre autres.

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·       Quelle assurance pour l’occupant du local commercial ?

À la suite de la signature d’un bail commercial, la question de l’assurance du local se pose inévitablement pour l’entrepreneur qui entre en possession d’un local commercial. Cette assurance du local professionnel est obligatoire puisque l’entrepreneur est tenu de protéger les locaux qu’il occupe.

En effet, l’assurance du local commercial permet au locataire de couvrir les éventuels dommages que peut subir le bien immobilier dans lequel il exerce son activité. Cette protection couvre la survenance de nombreux évènements. En général, l’assurance d’un local commercial couvre les sinistres qui peuvent affecter les murs du local, mais aussi son contenu. Il s’agit entre autres, des biens situés dans le local tel que le stock de marchandises, le matériel, etc.

Parmi les préjudices pouvant être couverts par une assurance d’un local commercial, on peut notamment citer :

  • Les catastrophes naturelles (tempête, grêle, etc.) ;
  • Incendie et explosion ;
  • Inondation et dégâts des eaux (infiltration, fuite, etc.) ;
  • Surtension et dommages électriques (court-circuit par exemple) ;
  • Actes de vol et de vandalisme…

Dans certains cas, l’assurance d’un local commercial peut également couvrir les pertes d’exploitation liées à un sinistre. En effet, le locataire d’un local commercial peut être indemnisé lorsque la fermeture temporaire de son commerce (en cas de sinistre) engendre des pertes financières.

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Combien coûte une assurance pour un local commercial ?

Le coût d’une assurance d’un local commercial dépend de plusieurs facteurs. En effet, le coût s’adapte à l’activité exercée, mais aussi aux caractéristiques du local commercial. De plus, le prix de la prime d’assurance du local commercial dépend également de la couverture d’assurance nécessaire. Ainsi, pour calculer le prix de la prime, certains éléments sont pris en compte. Il s’agit notamment de :

·       La situation géographique du local commercial

La localisation du bien immobilier influence en effet le coût de la prime d’assurance. De façon générale, plus le local professionnel est situé en plein centre-ville, plus le coût de la prime risque d’être élevé en raison des risques de vandalisme, entre autres.

·       La taille du local commercial

Le montant de la prime d’assurance dépend aussi des dimensions de la pièce. Ce coût est en effet calculé en fonction du nombre de mètre carré disponible ;

·       L’activité professionnelle exercée

La nature des activités exercées dans le local commercial définit le degré de risques et par ricochet le prix de la prime d’assurance. Par exemple, un local exploité pour la vente de vêtements court moins de risque de sinistre qu’un local utilisé pour fabriquer du pain (risque d’incendie).

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D’autre part, les risques couverts par l’assurance définissent aussi le coût de votre couverture. Certains préjudices sont en effet plus coûteux à réparer que d’autres.