Mutuelle demandeur d’emploi : comment ça marche


Santé
mutuelle pour demandeur emploi

Le chômage est un moment pénible. À moins d’avoir constitué un capital conséquent, il n’est jamais évident de pouvoir subvenir à ses besoins, surtout si l’emploi perdu était modiquement rémunéré. Pour cela, il convient que chaque salarié couvre convenable ses arrières pour pouvoir efficacement faire face à un éventuel chômage. Cela implique de prendre certaines dispositions, dont la souscription d’une mutuelle demandeur d’emploi. Pour ce faire, il convient de se renseigne préalablement sur le fonctionnement de ce dispositif. Voici comment marche une marche la mutuelle perte d’emploi.

Quelles sont les conditions et la procédure pour bénéficier de cette mutuelle ?

L’éligibilité à la mutuelle demandeur d’emploi nécessite la souscription préalable d’une assurance santé d’entreprise. Ensuite, il faudra choisir la portabilité de cette dernière lors de la souscription. 

La portabilité de la mutuelle fait référence au droit accordé à un ancien salarié de continuer à bénéficier de la complémentaire santé de son ancien lieu de travail. Ainsi, le chômeur continue d’être couvert en cas de licenciement ou de démission, jusqu’à ce qu’il trouve un nouvel emploi

Toutefois, lorsque la rupture du contrat de travail est la conséquence d’une faute grave du salarié, la portabilité devient inopérante. Dès lors, il se retrouve dans l’incapacité de prétendre à la mutuelle demandeur d’emploi.

La mutuelle demandeur d’emploi comporte plusieurs garanties. Outre la complémentaire santé, elle couvre les risques d’incapacité ou d’invalidité. Elle assure également les dépenses qui pourraient résulter d’un éventuel décès du salarié.

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Peut prétendre à la mutuelle demandeur d’emploi le salarié qui remplit certaines conditions. La première est d’avoir souscrit cette police pendant la durée de son contrat de travail. Par ailleurs, il faut qu’il ait au moins passé un mois à exercer ledit emploi. 

Quelle est la durée de la mutuelle demandeur d’emploi ?

La portabilité de mutuelle opère à compter de la date de rupture du contrat de travail. Elle couvre toute la période où le chômeur peut bénéficier de ladite couverture. Cette dernière dépend de la durée de son dernier emploi en date. Toutefois, son temps d’action se limite à un maximum de 12 mois. Excédé ce délai, l’effet de la mutuelle demandeur d’emploi cesse d’agir. Le chômeur ne peut non plus bénéficier de cette assurance lorsqu’il trouve un nouvel emploi.

Outre le remplissage des conditions nécessaires pour son octroi, aucune démarche spécifique ne s’impose au souscripteur. Le mécanisme se met tacitement en place dès lors que le salarié démissionne, et que l’employeur en informe l’assureur.

Cependant, il est essentiel que le salarié dispose des droits au chômage. Par ailleurs, il doit fournir à l’assureur une attestation Pôle emploi au moment de sa souscription.

Est-il possible de rattacher à la mutuelle les membres de sa famille ?

Seul le conjoint au chômage peut se rattacher à la mutuelle de son époux. Il peut en profiter toute la durée où il est sans emploi, et ce durant la validité de ladite assurance. L’assuré par ricochet peut alors peut prétendre à toutes les garanties négociées par l’employeur de son conjoint. 

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Le rattachement d’un conjoint et des enfants à une mutuelle demandeur d’emploi est parfois assujetti au paiement de tarifs préférentiels. En revanche, certains contrats excluent simplement la possibilité de rattacher un membre de sa famille.

La mutuelle demandeur d’emploi couvre de nombreux imprévus. Certains font partie de la garantie de base, les autres demeurent optionnelles et nécessite des frais supplémentaires. Si toutes les garanties de cette police d’assurance semblent intéressantes, il convient d’accorder la priorité à certaines d’entre elles. C’est notamment le cas de :

  • La garantie consultations médicales ;
  • L’assurance pharmacie ;
  • La garantie des frais dentaires ;
  • La garantie des soins oculaires

Pour chacune de ces dépenses, la mutuelle doit offrir une couverture tout au moins équivalente au tiquet modérateur. Pour information, ce dernier fait référence à la somme que l’assurance maladie laisse à la charge de l’assuré. En effet, cette police ne rembourse pas l’intégralité des frais médicaux du souscripteur. Le montant de la couverture est limité à un pourcentage défini en fonction de la cotisation du travailleur.

Le salarié qui ne juge pas nécessaire le remboursement de ses frais dentaires ou ceux liés à l’optique, a la possibilité d’y renoncer. Ceux-ci peuvent être remplacés par une couverture de base susceptible d’alléger le budget alloué à sa mutuelle en période de chômage.